Une étude, publiée mercredi 14 janvier, met en évidence que les personnes dont les heures de travail hebdomadaires sont supérieures à 48 heures ont une plus grande probabilité de développer des habitudes de consommation mettant leur santé en danger.
L’excès de travail apparaît comme un terrain favorable à une consommation d’alcool dite à risque. Mercredi 14 janvier, une étude portant sur plus de 400 000 individus est parue dans la revue scientifique « The British Medical Journal ». Elle est le fruit d’une équipe de chercheurs internationale et cette recherche se porte sur plus de 14 pays considérés comme développés.
Cette dernière fait le lien entre une consommation d’alcool jugée à risque et une charge de travail excédant 48 heures par semaine. Précisons qu’une consommation alcoolique dite à risque est définie selon le critère de 14 boissons alcoolisées par semaine pour une femme contre 21 pour la gent masculine.
L’abus de travail est dangereux pour la santé
L’étude met en évidence que les personnes qui travaillent entre 49 et 55 heures par semaine augmentent les risques d’abus d’alcool de près de 13% si on les compare à des individus qui travaillent entre 35 et 40 heures hebdomadaires. Ainsi, l’étude tend à prouver que ceux qui travaillent trop sont plus sujets à boire de l’alcool que ceux qui ont des heures de travail plus raisonnables. Le travail est identifié comme un facteur aggravant de l’alcoolisme et est donc, par extension, préjudiciable à la santé.
Les auteurs de cette étude précisent la nécessité de prendre en compte les temps de trajet qui, au même titre que les heures de travail, ont des conséquences nocives sur la consommation de boissons alcoolisées.