Il y a quelques jours, une enquête faisant l’objet d’un article dans « 60 millions de consommateurs » dénonçant la dangerosité des cabines de bronzage et des UV artificiels a été publiée. Depuis, le Syndicat national des dermatologues tire la sonnette d’alarme et réclame plus de prévention ainsi que l’interdiction des cabines de bronzage.
Au lendemain de l’enquête publiée par « 60 millions de consommateurs » sur les UV artificiels dispensés dans les cabines de bronzage, le Syndicat national des dermatologues interpelle les pouvoirs publics sur leur dangerosité.
Jugeant les clients peu informés, il réclame plus de prévention et pour certains cas, demande l’interdiction des cabines de bronzage jugées nocives pour la santé. Le Syndicat national des dermatologues considère que « les risques liés aux UV artificiels sont avérés » et que partant de ce constat des mesures doivent être mises en place.
350 cas de mélanomes par an à cause du bronzage artificiel
Notons sur ce point, que l’Institut de veille sanitaire estime que près de 350 cas de mélanomes par an sont directement liés à l’utilisation de ces cabines de bronzage et que 76 d’entre eux sont à l’origine du décès du patient.
Toujours selon l’Institut de veille sanitaire, les ultraviolets d’origine artificiels pourraient, dans les trente prochaines années, être la cause de 500 à 2000 décès annuels. Les dermatologues demandent donc aux autorités d’établir des campagnes de prévention visant à informer que les UV naturels comme artificiels sont source de cancers cutanés et représentent un risque sanitaire considérable.
Ils réclament donc la plus grande fermeté des pouvoirs publics, allant même jusqu’à demander l’interdiction de ce type de matériel. Un communiqué précise : « Le Syndicat national des dermatologues attend des pouvoirs publics des mesures efficaces telles que celles prises par exemple au Brésil ou plus récemment en Australie avec l’interdiction des UV artificiels ».