Un britannique de 81 ans a tué sa femme du même âge au moment du petit-déjeuner. C’est une critique de trop sur le porridge qui aurait provoqué la colère de Peter Beaver. L’année dernière au mois de novembre, le senior britannique a poignardé avec un couteau de cuisine son épouse, à cinq reprises.
Elle est décédée de trois coups dans la poitrine et deux dans le dos, comme l’a expliqué la presse anglaise, en marge du procès du présumé tueur, qui démarre aujourd’hui.
Les médecins, qui ont vu le retraité au cours de l’enquête, ont indiqué qu’il montrait des premiers signes de démence et de dépression. Marié à son épouse Annie depuis soixante ans, il était seul à s’occuper d’elle.
Cette dernière souffrait de diabète et également de démence, ce qui représentait une prise en charge lourde, selon l’avocat de Peter Beaver. « C’était parfois difficile parce qu’elle se mettait souvent en colère et qu’elle me reprochait beaucoup de choses, mais je voulais m’occuper d’elle chez nous pour qu’elle se sente bien, c’était mon épouse », a expliqué le vieil homme au tribunal.
Le vieil homme nettoie l’arme du crime
Le retraité a indiqué qu’il ne se souvenait de ce qui s’était passé le jour du drame et ne comprenait pas pourquoi il avait « perdu son sang-froid ». Le procureur a précisé que le matin du meurtre, une dispute aurait éclaté entre les deux retraités, au sujet du porridge.
Un motif totalement futile, qui n’explique pas pour l’accusation le déchaînement de violences de Peter, qui a ensuite nettoyé l’arme du crime. « Il est difficile de dire si l’accusé a réalisé ce qu’il faisait en nettoyant le couteau. Voulait-il éliminer les preuves qui l’accablaient ou juste nettoyer l’objet qui était sale ? », s’est demandé le procureur. Le vieil homme a été condamné à trois ans de prison qu’il effectuera pour moitié dans un établissement adapté à son état de santé.