Un Doodle Google nous le rappelle : depuis 1989, le 20 novembre est considéré comme la Journée Internationale des Droits de l’Enfant. A l’instar des femmes qui ne jouissent que d’un jour par an, les enfants ont la chance qu’on se penche sur leurs droits pendant 24 heures, à un mois de Noël.
25 ans après l’adoption de la Convention internationale des droits de l’enfant par l’ONU, quels sont les sujets sensibles ? La lutte reste vive contre les situations de violence auxquels les enfants peuvent être confrontés, notamment les agressions sexuelles et les conflits armés dans certains pays.
Il est également prévu d’adopter le protocole de 2011, qui autorisera tout enfant à saisir directement le Comité des droits de l’enfant de l’ONU s’il le souhaite.
Laurence Rossignol, la secrétaire d’Etat à la Famille, s’est exprimé récemment sur le sujet de la fessée et sur l’importance de ne pas l’infliger aux enfants. Aujourd’hui, elle apporte son soutien à cette journée spéciale face aux associations de protectio de l’enfance : “C’est un message fort envoyé à l’ordre judiciaire, et à toute la société. Il remet l’enfant à sa place, le considère comme un sujet de droit, restitue sa parole.”
Ce protocole doit être ratifié par le Parlement, à la suite de quoi tout enfant (ou son représentant) dont l’un des droits fondamentaux aura été violé pourra saisir le comité si sa plainte n’a pas abouti devant les juridictions nationales. Une proposition séduisante sur le principe, mais qui devra faire ses preuves dans la réalité, car les enfants dont les droits sont bafoués ont déjà du mal à saisir une juridiction locale.
Par ailleurs l’UNICEF a organisé plusieurs programmes pour la journée, qui sont consultables sur leur site à travers une carte interactive… qui peut servir à s’entrainer pour mémoriser la nouvelle classification des régions.
On retrouvera notamment des concerts, des expositions, des spectacles et des ateliers ludiques à visée éducative.