Mardi 10 février, le président russe, Vladimir Poutine, rencontrait son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, à l’occasion d’une visite diplomatique au Caire. Les deux parties se sont accordées sur un renforcement de leurs relations économiques et militaires, mais également sur la construction future d’une centrale nucléaire dans le nord de l’Égypte.
Les présidents de l’Égypte et de la Russie se sont entretenus hier au Caire afin d’aborder ensemble un rapprochement entre les deux États. Au coeur des préoccupations, la lutte contre le terrorisme international a fait l’objet de discussions menant à une collaboration militaire entre les deux pays.
Particulièrement soucieux du conflit israélo-palestinien et de la situation de certains pays tels que la Syrie, l’Irak, la Lybie ou encore le Yémen, les chefs d’État ont convenu d’une coopération afin de combattre le terrorisme.
L’Egypte aura sa toute première centrale nucléaire
À l’occasion d’une conférence de presse, le président égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, s’est exprimé sur ce point et a déclaré: « Nous nous sommes mis d’accord sur la poursuite de la coopération militaire entre nos deux pays, surtout à la lumière des circonstances actuelles ».
Également au centre des débats, un rapprochement dans le domaine énergétique a été élaboré. Russie et Égypte se sont mises d’accord pour la construction d’une centrale nucléaire dans le nord de l’Égypte, dans la région de Dabaa. Un projet qui avait déjà été envisagé dans les années 80, mais qui avait été stoppé par le drame de Tchernobyl survenu en 1986.
Mardi, un accord allant dans ce sens a été signé et un protocole d’entente a été validé par les deux parties. La Russie s’est même dite prête à fournir un crédit afin de financer la construction de la centrale électrique. Pour l’Égypte, cette centrale nucléaire serait la première voyant le jour sur le territoire.