Dans l’Orne, un jeune homme de 26 ans a fait publier un avis de décès le concernant. Seulement, il est toujours vivant. Tout a commencé vendredi dernier, quand, comme l’indique le journal Ouest-France, un avis d’obsèques apparait dans le journal.
Le décédé n’est pas inconnu de la justice. Il vient tout juste d’être condamné à une peine de cinq ans de prison ferme pour escroquerie. La police a un doute, et se rend sur place, le jour de l’enterrement, prévu mardi à Alençon.
Sur place, personne, sauf la grand-mère du jeune homme, qui n’a visiblement pas été averti du canular. Les autorités se rapprochent de la société de pompes funèbres qui a fait publier l’avis. On leur indique que le frère du défunt a appelé, demandant de préparer des obsèques à Alençon. Mais quelques jours plus tard, nouveau coup de téléphone : le frère du mort indique qu’il y a un conflit avec sa belle-soeur, qui souhaite que l’enterrement ait lieu au Mans.
Le défunt est bien vivant, et en fuite
Les funérailles sont donc annulées, mais l’avis, lui, a tout de même été publié. Le parquet d’Alençon a reçu la confirmation qu’aucun acte de décès n’a été établi, et que l’escroc est toujours en vie. La police s’est donc mise à sa recherche du fuyard, bien vivant.
Ce n’est pas la première fois que ce type de supercherie est utilisé. Un autre normand avait utilisé la même méthode pour faire croire à sa mort, mais il avait tout de même du effectuer la peine de prison à laquelle il avait été condamné.