Alors qu’il espérait faire un coup médiatique en revenant sur le devant de la scène politique, l’ancien Président de la république trouve des obstacles sur sa voie.
Au lieu de retrouver le soutien et l’amour inconditionnel qu’il attendait de ses proches UMP, il se voit abandonné par ceux qu’il pensait compter de son côté.
C’est Nadine Morano qui a ouvert la danse des refus en indiquant qu’elle ne voudrait pas faire partie de l’organigramme de l’ancien Président de la France, Nicolas Sarkozy.
Jugeant que le poste, proposé par Nicolas Sarkozy, de secrétaire nationale à la formation professionnelle et à l’apprentissage n’était pas suffisant par rapport à celui d’ancien ministre de la Formation professionnelle et de l’apprentissage, Nadine Morano le voit comme une rétrogradation et n’a pas mâché ses mots pour en parler aux médias :
«C’est une plaisanterie, c’est indigne, scandaleux, un manque de respect à mon égard»
L’eurodéputée visait, en effet, un poste équivalent voire un poste de conseillère politique du nouveau président de l’UMP.
L’autre personnage important de la scène politique qui a ouvertement refusé les propositions de Nicolas Sarkozy est Nathalie Kosciusko-Morizet qui refuse de travailler avec Guillaume Peltier qu’elle considère comme fasciste.
Dans le journal Le Canard enchainé, NKM revient sur l’entrevue qu’elle a eu avec l’ancien Président de la république concernant la nomination de Guillaume Peltier.
Elle y raconte que Nicolas Sarkozy était revenu sur l’accord qu’ils avaient passé ensemble afin de ne pas faire entrer ce nouvel homme au sein de l’UMP et que devant son insistance l’actuel président du parti avait coupé court avant d’accepter, finalement, de revoir son idée en janvier 2015.
«Tu commences à m’emmerder.»
Nathalie Kosciusko-Morizet aurait alors menacé Nicolas Sarkozy de quitter l’UMP en ajoutant un mot sur le cas de Guillaume Peltier : «Je déteste les fascistes».