Nicolas Sarkozy, revenu sur la scène politique française à grands fracas il y a quelques semaines, continue sa tournée de meetings destinées à promouvoir sa candidature à la présidence de l’UMP – et, si tout va bien, à l’Elysée en 2017.
Hier 15 octobre, il se trouvait ainsi à Saint-Cyr-sur-Loire dans l’Indre-et-Loire, face à un parterre de 2500 militants.
Au cours de son intervention, Nicolas Sarkozy a fait l’impasse sur les sujets brûlants qu’il acceptait encore d’aborder récemment : le scandale Bygmalion, notamment, n’a pas été évoqué.
(c) Moritz HagerIl a préféré se concentrer sur les propositions qu’il veut faire au peuple français.
S’il est élu pour un nouveau mandat de président de la République, il promet qu’il mettra trois référendums au vote avant même les premières législatives.
Ces référendums porteraient resepctivement sur la fusion des conseils généraux et régionaux, sur la mise en place de contreparties obligatoires aux prestations sociales, et sur la baisse du nombre de parlementaires.
Outre ces propositions, Nicolas Sarkozy a fustigé l’actuel président François Hollande, qu’il juge inapte à redonner à la France « son génie français, c’est-à-dire sa capacité à se réinventer ».
Il déclare par ailleurs : « C’est la France qui devrait guider l’Europe, c’est l’Europe qui sermonne la France, voilà où nous a conduits le président normal ».
Sarkozy, décidé à rassembler, cherche désormais à éviter les étiquettes et les familles politiques.
Prenant le contre-pied de sa stratégie de 2012 qui consistait à affirmer une politique de droite pour récupérer les voix du Front National, il annonce cette fois vouloir former un parti “du XXIème siècle […] sans sectes, sans chapelles”. Il propose, de façon générale, de “remettre les valeurs sur la table”.
Les sondages donnent désormais à l’ancien président de la République une cote moins élevée que celle de son concurrent direct Alain Juppé, ancien Premier Ministre et Maire de Bordeaux.