Un homme de 46 ans, actuellement en garde à vue après avoir été interpelé à Nantes lundi par les gendarmes de la brigade de Sainte-Luce-sur-Loire et de Psig de Nantes, est accusé d’avoir abusé sexuellement des passagères qu’il prenait en covoiturage.
Une source proche de l’enquête a indiqué à l’AFP qu’après avoir avoué une dizaine d’agressions sexuelles sur les femmes dans le cadre du covoiturage, l’homme a aussi expliqué qu’il les droguait à l’aide d’anxiolytiques qu’il avait caché dans du chocolat auparavant.
Après avoir mélangé la drogue aux chocolats il les reconstituait pour en offrir à ses passagères.
Le quadragénaire est poursuivi pour administration de substances illicites et agressions sexuelles grâce au témoignage d’une jeune femme, qu’il avait rencontré sur un site de covoiturage et transporté en février 2014 entre Saint Omer et Le mans, et qui avait été admise aux urgences suite à des vomissements et après plusieurs malaises.
En allant aux urgences, la victime originaire de Sarthe a permis aux médecins de rendre décelable les traces d’anxiolytiques et d’antidépresseurs.
Elle a ainsi pu comprendre ce qui s’était déroulé lors de son trajet, en remplaçant le trou noir qui apparait entre le carré de chocolat et son arrivée aux urgences par les preuves d’agression sexuelle et de présence de drogues.
La police n’a appréhendé l’homme de 46 ans accusé des actes que lundi, à Nantes.
Deux plaintes sont actuellement déposées à l’encontre du suspect, mais beaucoup d’autres pourraient arriver étant donné que celui-ci a avoué une dizaine d’autres agressions et sachant qu’il a covoituré une cinquantaine de personnes au minimum d’après la source judiciaire.
Le suspect aurait annoncé avoir réalisé de tels actes par détresse affective, d’après le site internet Presse Océan, car il serait divorcé et un père de famille actuellement célibataire.