Le mort qui ne l’était pas …
Un juge d’instruction parisien vient de renvoyer un homme de 25 ans devant les assises pour meurtre. Plusieurs membres de sa famille ont été également inculpés pour « faux et usage de faux et faux témoignages »
A la suite d’une banale histoire de chiens, en mars 2011, dans le quartier de Belleville à Paris, un des deux protagonistes, Hassan, avait poignardé à 5 reprises un jeune homme de 23 ans, Medhi. Celui-ci avait succombé peu après.
Un mandat d’arrêt international ayant été délivré à son encontre, Hassan s’était enfui au Maroc ou vit son père. L’affaire rebondit quand la famille du présumé meurtrier indique que ce dernier, regrettant son acte et ne pouvant plus l’assumer s’était donné la mort.
La Justice Française peu encline à croire cette version, avait ordonnée des écoutes téléphoniques et le pot aux roses macabre fut très vite découvert. Toute la famille du pseudo suicidé s’était mobilisée pour faire croire à sa disparition tragique
Toute l’opération avait été organisée et planifiée par le père du jeune homme, un policier haut placé dans la hiérarchie policière marocaine et un faux certificat de décès avait établi pour la funèbre occasion.Une sinistre mascarade de funérailles familiales et le tour était joué !
La famille parlait avec le sourire de cet enterrement un peu particulier et quelques témoins n’avaient pas pu s’empêcher de constater que le ventre de la petite amie d’Hassan s’était singulièrement arrondi ….
Malgré de nombreuses demandes du Ministère de la Justice Français, le Maroc refuse d’extrader le présumé assassin, ce qui désespère la famille de la jeune victime. Inès, la sœur de ce dernier a déclaré » Ils ont osé inventer la mort du meurtrier de mon frère. Cela montre qu’ils n’ont pas d’humanité, pas de conscience »