Au départ, il y a un roman-fleuve autobiographique de 11 tomes appelé Little House on the Prairie, écrit par une certaine Laura Ingalls Wilder. Décédée en 1957, elle y racontait sa jeunesse au sein d’une famille de pionniers américains, à la fin du XIXème siècle.
Elle aura quitté ce monde trop tôt pour voir son oeuvre adaptée à la télévision : de 1974 à 1983, La Petite maison dans la prairie occupe les écrans des foyers du monde entier, sous l’égide du producteur-scénariste-réalisateur Michael Landon, qui interprète également le patriarche Charles Ingalls.
(c) DRLa petite Laura était jouée par l’actrice Melissa Gilbert.
Trois téléfilms avec le même casting ont ensuite été produits de 1983 à 1984.
Parmi les acteurs réguliers de la série, on reconnait le jeune Jason Bateman, future vedette de la série Arrested Development.
La série remporte plusieurs prestigieux Emmy Awards, et connait même trois nominations aux Golden Globes.
Aujourd’hui, c’est le cinéma qui louche désormais sur la famille Ingalls. Le projet est à l’étude depuis plusieurs années, mais il vient enfin d’être confirmé et de trouver son réalisateur : Sean Durkin, à qui l’on doit le film sélectionné à Cannes Martha Marcy May Marlene.
Il a également tourné l’an dernier la mini-série Southcliffe, qui suit une vague de crimes survenue dans une petite ville anglaise.
Le film de La Petite Maison dans la Prairie s’inscrira-t-il dans la lignée de la série, avec son étalage de bons sentiments un peu suranné ?
Les adaptations récentes de Charlie’s Angels et de Starsky & Hutch ont joué la carte de la parodie plutôt que de reprendre le ton des séries d’origine, verra-t-on là aussi une famille Ingalls à l’attitude décalée ?
Une tentative de revival avait déjà eu lieu en 2005, avec une mini-série de six épisodes produite par Disney dans l’indifférence générale.