La FIFA a adopté l’utilisation d’un nouvel outil pour la Coupe du Monde 2018 : l’arbitre assistant vidéo.
Celui-ci a un objectif très précis : aider les arbitres et éviter les situations de contestations qu’il peut y avoir sur les terrains de football, on pense notamment à des situations litigieuses, comme les pénaltys, les cartons attribués à un mauvais joueur…
Carton rouge de l’arbitre / Photo abondance.comEffet positif sur le jeu
La FIFA, en concertation avec l’IFAB a décidé, en mars 2018, de valider ce nouvel arbitre moderne. Avant d’en arriver là, il y a eu plusieurs scénarios de tests lors de tournois FIFA. La VAR a été testée lors des quatre compétitions suivantes :
- Coupe des Confédérations en Russie,
- Coupe du monde des U-20,
- Coupe du monde des Clubs de la FIFA (au Japon et aux Etats-Unis).
A l’issue de ces compétitions, les deux organismes se sont posés autour d’une table et ont conclu que la VAR peut être utilisée à la Coupe du Monde en Russie 2018, parce que l’arbitre assistant vidéo a un effet positif sur le jeu.
Dans quels cas la VAR peut-elle être utilisée ?
La VAR peut être utilisée dans 4 cas très précis.
Les buts : en cas de situation de doute, d’un ballon qui n’a pas franchi la ligne dans son intégralité, le recours à la VAR sera utilisé pour répondre à la situation litigieuse.
Les pénalties : les joueurs aiment simuler et plonger. C’est pourquoi la VAR sera une excellente opportunité de dire clairement si le joueur a plongé, si le contact a eu lieu ou pas. Pour cela, il pourra accorder ou non un pénalty.
Les cartons rouges : la VAR a pour objectif d’éviter d’exclure le mauvais joueur mais aussi de vérifier qu’il faut bien exclure le joueur en question…
Les mauvaises identités : l’erreur est humaine ! C’est normal, il peut y avoir la possibilité de la part de l’arbitre de se planter dans le choix d’un carton, d’une faute… Grâce à la VAR, c’est de l’histoire ancienne !
Certains affirment malgré tout, que la VAR enlève le côté humain du football, et les émotions avec. Avez-vous un avis ?