Le bureau d’enquête Néerlandais pour la sécurité vient de publier, ce mardi 9 septembre, le premier rapport sur les causes de l’accident du vol MH17 abattu au dessus de l’Ukraine en juillet dernier.
Vol MH17 : les premiers éléments de l’enquête confirment le missile
Toutes les familles néerlandaises touchées par le drame de la dislocation du vol MH17 au dessus du ciel Ukrainien vont commencer à avoir des débuts de réponses à toutes leurs questions. Le premier rapport réalisé par le bureau d’enquête Néerlandais pour la sécurité vient d’être publié et les raisons de l’accident semblent très claires !
Voici donc les deux certitudes avancées par la commission d’enquête :
- La première est que l’avion n’a souffert d’aucune défaillance technique ayant pu entraîner la chute de l’appareil. L’équipage décrit comme “qualifié et expérimenté” n’a commis aucune faute professionnelle.
- La seconde confirmation se porte sur le fait que l’avion se soit bien disloqué en vol suite à plusieurs projectiles lancés à grande vitesse ayant pénétré la carlingue depuis l’extérieur. Les dégâts structurels dus à ces projectiles ont entraîné la chute de l’avion.
Vol MH17 : des éléments restent toujours à éclaircir
Malgré des débuts prometteurs, la commission d’enquête précise qu’il faudra tout de même attendre le rapport définitif pour pouvoir tirer des conclusions. Il leur reste notamment à trouver comment l’avion s’est disloqué et quel était exactement le type de projectiles envoyés.
Pour avoir les dernières réponses aux zones d’ombre persistantes, il faudra attendre la mi juillet de l’année prochaine. En effet, le bureau d’enquête Néerlandais de sécurité a déclaré rendre son rapport définitif en 2015 pour l’anniversaire de la première année de l’accident. Une décision un peu étrange qui a pourtant pour but de rappeler la catastrophe au grand public pour que personne n’oublie les victimes et que cet incident tragique puisse servir d’exemple aux autres compagnies aériennes pour éviter de retomber dans ce genre de problème.
Les familles des 298 victimes décédées devront donc encore attendre un peu avant de connaître tous les détails de l’accident. Dans tous les cas, aucune négociation ou discussion ouverte n’a pour autant été engagée avec les forces pro-russes ou ukrainiennes à propos des conditions exactes de l’envoi des missiles.