Un homme a été condamné par la Cour d’Assises du Morbihan (Bretagne) à dix années de prison. En 2010, comme le relate France 3 Bretagne, ce détenu de la prison de Vannes, âgé de 42 ans, avait étranglé son voisin de cellule, âgé de 26 ans.
La victime était sous traitement médical, et ronflait fortement lorsqu’il dormait. Initialement, il se trouvait dans une cellule de quatre personnes, mais ses co-détenus, excédés par le bruit nocturne, devenaient agressifs, et avaient demandé le transfert du ronfleur.
L’accusé l’avait alors accueilli dans sa cellule, mais rapidement, les ronflements ont repris, et le quadragénaire est passé à l’acte. L’homme travaillait dans le secteur de la boulangerie, et avait été incarcéré pour un délit routier sous l’emprise de l’alcool. Mais il était connu pour son agressivité et son impulsivité.
La maison d’arrêt de VannesPourtant, le meurtrier a indiqué lors de son procès qu’il s’entendait bien avec son co-détenu, mais n’a pu trouver d’explications supplémentaires pour expliquer son geste. Un expert addictologue a de son côté indiqué que « son mal de dos persistant, ses problèmes de sommeil, alliés à l’absorption importante de médicaments auraient pu conduire l’accusé à être victime d’un état paradoxal, entraînant une pulsion agressive dont il ne se souvient pas ».
Le détenu condamné à 10 ans de prison
L’avocat de l’étrangleur a quant à lui plaidé l’acquittement, affirmant ses doutes sur le mobile et les causes de la mort, attribuées sans certitudes à une strangulation. La Cour d’Assises a renvoyé le détenu en prison, pour une durée de dix années, en requalifiant le meurtre en violences volontaires ayant entraîné la mort.