Cette année, les droits de diffusion de la vingt et unième édition de la Coupe du Monde de Football ont été attribués au groupe de télévision TF1 et à la chaîne payante beINSPORTS. Cette annonce, combinée à la conjoncture socio-politique actuelle qui fait que notre Président de la République Emmanuel Macron a récemment annoncé qu’il n’y aurait pas de fan zone pour la Coupe du Monde, font que de nombreux supporters de football regarderons les matchs depuis un écran d’ordinateur. Le streaming a t’il donc changé la manière de regarder les matchs de Football ? Voici sans plus tarder quelques éléments de réponse.
Même en football, la télévision se heurte à ses limites
Si certains passionnés ont d’ors et déjà payés un abonnement sur les chaînes privées pour voir l’ensemble des matchs, d’autres se contenteront des rencontres retransmises sur TF1 ou HD1, d’autres encore pensent déjà se tourner vers la diffusion des matchs en streaming. Parmi les sites qui voient leur audience explosé à l’approche des compétitions internationales on compte RojaDirecta, une plateforme espagnole de streaming spécialisée dans les retransmissions en direct des compétitions sportives dans le monde. Une pratique qui, pour mémoire reste tout de même illégale. Toutefois, en l’absence d’une législation très punitive et d’une offre sur les petits écrans cohérentes, les passionnés de football n’hésiterons pas cette année encore, à se tourner vers internet.
Pourquoi ne pas se tourner vers les chaînes payantes ?
D’après un récent sondage médiamétrie, la plupart des téléspectateurs seraient prêts à payer un abonnement n’excédant pas six euros cinquante. Une donnée dont ne tiennent absolument pas compte les chaines payantes, à l’image de beINSPORTS qui propose une offre environ dix fois plus onéreuse, autour de cinquante euros.
C’est donc en l’absence d’offre cohérente sur la TNT comme sur les chaînes payantes que les passionnés de Football se tourneront une fois encore vers le streaming. Un manque à gagner important pour les professionnels de l’audiovisuel, qui ne semble toutefois pas remettre en question les politiques commerciales des chaines.
