James Foley est l’otage américain qui a subi une décapitation de la part des djihadistes de l’Etat Islamique, dont les images ont fait le tour du monde. Malgré le risque que cela peut représenter, sa mère, Diane Foley, n’a pas eu peur de parler et d’évoquer des menaces exprimées de la part de l’administration américaine. Celle-ci a tenté de lever des fonds pour pouvoir proposer une rançon aux djihadistes pour une éventuelle libération, ce qui a été condamné par son pays, par une menace de poursuites. Elle considère alors que son fils a pu représenter un poids pour l’Amérique, une gêne, ce qui mettrait en cause une forme de responsabilité de la part des USA dans l’exécution de celui-ci.
Pas de mesure pour la libération ?
Les propos de Diane Foley ont effectivement été recueillis par CNN jeudi, et lors de ses explications, elle a également rajouté qu’aucun échange de prisonnier ne serait envisagé pour que son fils soit libéré, et qu’une opération militaire n’était pas non plus programmée afin de le sortir d’affaire, avant que celui-ci ne soit décapité par les djihadistes.
Elle a alors fait part de son choc lors de ces propos, d’autant plus qu’on l’a dissuadé considérablement d’aller avertir les médias face à cette situation. Cela remettrait en question ainsi les dires de la Maison Blanche, concernant une opération militaire loupée, afin de secourir les otages. Qu’en est-il réellement alors ? Personne ne peut réellement répondre à cette question.
La réponse de l’Etat américain
Puis John Kerry s’est exprimé face à cette affaire, affirmant qu’il n’était absolument pas au courant des éléments relatés par la mère. Les dires se contredisent alors dans cette affaire d’un côté et de l’autre. Saura-t-on un jour la vérité de façon absolue ? Sûrement pas.
Quoiqu’il en soit, il s’agit d’une affaire sombre et assez inquiétante concernant les intérêts des uns et des autres, justifiant que Diane Foley ait pris la parole en public, afin d’avertir l’opinion publique de ce qui s’est produit, de son côté.