Alors que le gouvernement espagnol a décidé de demander à Google de rémunérer les éditeurs lorsqu’il se servait de leurs contenus au sein de son service d’actualités, la presse espagnole revient sur sa demande et espère que Google reviendra sur sa décision.
Lorsque la loi obligeant le géant du web à verser des sous à la presse Espagnol est passée, Google a décidé d’enlever son service d’actualités étant donné l’impossibilité de rémunérer le contenu utilisé.
Cette action n’était pas une surprise pour le gouvernement qui avait déjà reçu une menace de cet ordre si la loi passait.
Cependant, alors que l’on arrive aujourd’hui à la date indiqué par Google pour la fin de son service de news, la presse espagnole retourne sa veste et demande au gouvernement de revenir sur sa décision et de trouver un compromis.
Cette réaction n’est pas étonnante puisque cette fermeture risque d’engendrer une énorme perte de visibilité pour les éditeurs.
L’association à l’origine de la demande de taxe est l’AEDE. Elle souhaite que l’Europe réagisse face à la position dominante de Google et protège les droits des citoyens et des entreprises.
Ce n’est pas la première fois que des éditeurs tentent d’obtenir gain de cause : en Allemagne ils ont aussi renoncés à faire face au une baisse énorme du traffic s’ils contrariaient Google, en Belgique un accord a été passé.
La France a, de son côté, préféré créée un fond de 60 millions d’euros pour les éditeurs de presse français pour éviter de faire face à la firme.
Google représente actuellement une entité impossible à détrôner qui a su proposer des services indétournables à des millions d’utilisateurs.
En menaçant de fermer son service d’actualités en Espagne, le géant de web promettait une crise économique au niveau de la presse.