Ce matin, le Service central des courses et jeux perquisitionne les domiciles d’une dizaine de personnes qui seraient accusées d’avoir truqué plusieurs matchs de ligue 2 durant la saison 2013-2014.
Parmi ces nombreuses interpellations, deux noms ont été dévoilé à l’AFP par des sources proches de l’enquête : le président du Stade Malherbe de Caen, Jean-François Fortin, et le président du Nîmes Olympique, Jean Marc Conrad.
Les présidents de clubs de Ligue 2 d’Angers et de Dijon seraient peut-être concernés
Ces interpellations ont été décidé par les juges d’instructions Serge Touraire et Hervé Robert qui accusent le président et un ancien actionnaire du Nîme Olympique d’avoir payé le président du Stade Malherbe afin de faire match nul durant le mois de mai 2014 afin d’éviter la relégation en championnat National. Le club normand en profitait pour passer en Ligue 1.
L’ancien actionnaire, Serge Kasparian avait été mis en examen avant d’être incarcéré il y a un mois lors d’une enquête sur des faits d’extorsion et d’abus de confiance au sein du cercle de jeu le Cadet, et quittera la prison de Fleury-Mérogis ce matin.
L’enquête ne porte pas uniquement sur ce match de mai, mais bien sur des matchs disputés contre Caen, Dijon, le CA Bastia et Créteil.
Une source judiciaire a indiqué :
«Les investigations, notamment techniques, diligentées dans le cadre de l’enquête (…) sur le cercle de jeu le Cadet dirigé par Serge Kasparian, ont mis en lumière l’implication de ce dernier dans le rachat du Nîmes Olympique au mois d’avril dernier. Plusieurs propositions d’arrangements avec des clubs de Ligue 2 contre lesquels Nîmes a joué ont également été mis au jour. Serge Kasparian et Jean-Marc Conrad sont soupçonnés d’avoir orchestré des approches avec les dirigeants et le staff technique de ces clubs via plusieurs intermédiaires afin d’éviter au Nîmes olympique la descente à l’échelon inférieur».