25.000 : c’est le nombre de manifestants, ce samedi 1er novembre 2014, à vouloir se soulever contre l’austérité en Grèce.
Ils étaient face au Parlement, place Syntagma, à Athènes, à manifester contre l’austérité : « Nous ne sommes pas que des chiffres ! », « Nous méritons des conditions de vie humaine ! », ont protesté les manifestants.
Il y avait environ 1000 organisations syndicales, qui représentaient les secteurs publics comme les secteurs privés, qui étaient réunies ce jour-là, suite à l’appel du Pame, le Front des travailleurs proche du parti communiste.
Elles dénoncent les « 1,5 million de chômeurs officiels », mais également les « 500.000 employés qui ne touchent pas de salaires depuis plusieurs mois », selon les banderoles brandies par les manifestants.
Les grecs en difficulté
Et en effet, le projet de budget de l’Etat pour 2015 renforce l’austérité dans le pays. Il est prévu d’être présenté au Parlement d’ici la fin du mois. Il prévoit quelques allègements fiscaux, mais en règle générale, la réduction des dépenses publiques et les mesures d’austérités continuent pour l’année prochaine avec par exemple, la prévision d’un licenciement de près de 6.500 fonctionnaires).
Les manifestants demandent, entre autres, de « faire le choix politique de relancer la croissance, rouvrir les usines, créer des emplois, booster la consommation ». Certains d’entre eux sont en grande difficulté : une enseignante indiquait ainsi que depuis 2011, son salaire avait baissé de près de 40% …
D’autres manifestations sont encore prévues d’ici 2015. La Gsee et l’Adedy par exemple, les deux centrales syndicales du public et du privé, ont appelé à une grève générale, toujours pour protester contre les mesures d’austérité du budget 2015.