Pendant sa visite à Marseille pour une réunion du 5+5, la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem, a décidé de mettre les pieds dans le refus de la ville à appliquer les nouveaux rythmes scolaires.
La ministre de l’Ecole explique les difficultés de la ville de Marseille, face aux rythmes scolaires, par la réticence de celle-ci à les mettre en route.
Pour elle, si la ville avait préparé et organisé la rentrée scolaire, la réforme ne poserait aucun problème.
La mairie de Marseille à annoncer qu’après les vacances de la Toussaint la situation serait régularisée dans 250 écoles sur 444.
» On ne sera sereins que quand l’ensemble des écoles marseillaises sera concerné par le périscolaire ! Et que les parents auront une solution à ce qui est devenue une épine dans leurs pieds. Ce vendredi après-midi sans réponse pour leurs enfants… J’ai eu l’occasion d’en discuter à nouveau avec quelques-uns aujourd’hui, je sais les difficultés très importantes que ça leur crée. Y compris pour leurs emplois. Je crois que les élus marseillais ont compris qu’il fallait accélérer la cadence. Nous sommes à leurs côtés pour les aider à trouver des solutions rapidement. Et d’ailleurs, le tribunal administratif a enjoint la commune de mettre en place ces activités dans toutes les écoles. »
DRPour la ministre cette annonce est loin d’être suffisante. Elle a d’ailleurs ordonné à la municipalité la mise en place de systèmes de garde dès le 7 novembre, et des activités périscolaires dès le 21 novembre :
» Ce que je souhaite, c’est que Marseille s’engage avec l’État dans un plan éducatif territorial. C’est l’instrument idéal pour pouvoir mutualiser les efforts des communes et de l’État dans l’intérêt des enfants et organiser au mieux les activités avec des engagements réciproques. Ce plan éducatif local garantirait du périscolaire qui ne soit pas que de la garderie, en identifiant en commun des animateurs. Ceux que la ville dit avoir du mal à trouver… C’est une vraie proposition faite à Marseille »
Pour conclure et montrer qu’elle restera ferme sur l’obligation de suivre la réforme, la ministre a indiqué qu’en cas de non-application de la décision de justice la ville de Marseille devra payer des pénalités.