Le tout nouveau film de Woody Allen, Magic In The Moonlight, sortira en salle ce mercredi 22 octobre. On y retrouve parfaitement la patte du réalisateur, avec des dialogues fournis, et un scénario travaillé, associé à des images de toute beauté.
Un scénario propre à Woody Allen
Le dernier né de Woody Allen met en scène, dans les années 20, un magicien chinois reconnu, nommé Wei Ling Soo (Colin Firth). Or, tout le monde ignore qu’il s’agit en réalité d’un certain Stanley Crawford. Ce personnage représente l’archétype de l’anglais arrogant et parfois désagréable, quelque peu imbus de sa personne. La principale aversion de Stanley Crawford : les médiums. Pourtant, il se laisse convaincre par son ami Howard Burkan, et accepte de se rendre chez les Catledge, propriétaire d’une splendide demeure sur la Côte d’Azur. Il se glisse alors dans la peau d’un homme d’affaire, se rebaptisant Stanley Taplinger, dans le but de confondre Sophie Baker (Emma Stone), une jeune et séduisante jeune fille vivant chez les Catledge aux côtés de sa mère.
Magic In the Moonlight : un fabuleux mélange pour les sens
Les décors, les accessoires et le cadre du film constituent un mélange visuel merveilleux. L’ensemble du film est très soigné, lisse et esthétique. Woody Allen a toujours été conquis par le cadre que représentent les années 20, qui constitue une véritable âge d’or aux yeux du réalisateur, notamment d’un point de vue musical. Il est même allé jusqu’à créer son propre jazz band, avec lequel il a d’ailleurs joué à l’Olympia de Paris. Magic In The Moonlight est une comédie romantique, riche en émotions et en belles images, à découvrir dès demain.