Les groupes de rock des années 60 qui sortent de nouveaux albums, ce n’est pas surprenant : les Rolling Stones n’ont jamais quitté la scène, les Who annoncent un nouveau titre, et même les Beatles ont trouvé le moyen de faire chanter John Lennon après son trépas.
Les célébrités qui viennent pousser la chansonnette sur les morceaux de leurs amis musiciens, on y est habitué aussi : Jean Rochefort chez Dionysos, ou Bernard Tapie chez Doc Gynéco ont déjà été des invités remarqués.
Mais l’annonce d’une participation de Stephen Hawking au prochain album des Pink Floyd bat des records d’incongruité.
Certes, le scientifique aurait sans doute beaucoup de choses à dire sur le “Dark Side of the Moon”, mais sa paralysie l’empêche de s’exprimer autrement que par le biais d’un synthétiseur vocal.
Pourtant, c’est bien sa voix (assistée par ordinateur) qu’on entendra sur le quinzième album du groupe anglais, The Endless River, qui sortira dans les bacs le 7 novembre prochain.
Pink Floyd a été créé en 1965, et se compose aujourd’hui de Nick Mason et David Gilmour, Roger Waters et Syd Barrett ayant quitté le groupe (le deuxième est mort en 2006).
Stephen Hawking, malgré sa condition physique contraignante, est un habitué des caméos : dès 1993, on a pu le voir en train de jouer aux cartes avec l’équipe de l’Enterprise dans un épisode de Star Trek, la nouvelle génération.
Par la suite, il a prêté sa voix synthétique à de nombreux épisodes des Simpson et de The Big Bang Theory. Plus récemment, il a fait une apparition amicale dans l’ultime spectacle des Monty Python, où le public l’a ovationné.
La vie de Hawking, né en 1942, a aussi fait l’objet de plusieurs version filmées, notamment une en 2004 où il était joué par Benedict Cumberbatch. Un nouveau film est sur le point de sortir, dans lequel le savant est joué par Eddie Redmayne.