Dimanche dernier se sont tenues des élections sénatoriales, qui ont permis de renouveler un tiers de l’assemblée sénatoriale. A l’issue du scrutin, la droite a repris la majorité, qu’elle avait perdue en 2011, et hier s’est déroulée une élection primaire à l’UMP, afin de déterminer le candidat qui briguera la présidence du Sénat.
Deux candidats s’opposaient : d’un côté, Gérard Larcher, sénateur des Yvelines, qui avait été président de l’Assemblée Haute de 2008 à 2011, et Jean-Pierre Raffarin, sénateur de la Vienne, qui était le challenger pour la deuxième fois.
Gérard Larcher, candidat UMP à la présidence du SénatCar en effet, en 2008, des primaires avaient déjà opposées les deux candidats, et c’est le premier qui l’avait emporté haut-la-main, devant l’ancien Premier Ministre. Hier, le sénateur des Yvelines a recueilli 80 voix contre 56.
Jean-Pierre Raffarin paie son soutien à Nicolas Sarkozy ?
Jean-Pierre Raffarin, dans les jours qui ont précédé, avait affiché un soutien net au retour de Nicolas Sarkozy dans la vie politique. Sa nouvelle défaite pour accéder aux fonctions du deuxième personnage de l’Etat est donc interprétée par les politologues comme un revers subi par l’ancien Président de la République, puisque la majorité des sénateurs français sont plutôt favorables à d’autre figures de la droite, comme François Fillon.
Aujourd’hui les sénateurs choisiront en séance leur nouveau président. Après Jean-Pierre Bel, Gérard Larcher est donc presque assuré de récupérer la fonction qu’il avait quitté en 2008. Il sera a priori assuré du soutien des sénateurs de centre-droit et les nouveaux arrivants du Front National. La prochaine élection partielle se tiendra dans trois ans, 2017.