Le premier patient à avoir contracté le virus Ebola hors d’Afrique est mort au Texas Health Presbyterian Hospital.
Après avoir séjourné dans son pays d’origine, le Liban, Thomas Eric Duncan était rentré sur le sol américain sans symptômes, le 20 septembre dernier.
Il aura fallu quatre jours de plus au virus pour laisser apparaitre les premiers signes.
Le 28 septembre, il était placé en quarantaine au Texas Health Presbyterian Hospital.
En fin de semaine dernière son état a empiré, et les médecins ont dû le placer sous respiration artificielle ainsi que sous dialyse.
Ce patient a pu bénéficier du traitement expérimental, l’antiviral Brincidofovir développé par un laboratoire pharmaceutique américain.
Ce traitement devrait permettre la modification du virus en le bloquant, cependant sur les six patients traités pour le virus Ebola aux Etats Unis, Thomas Eric Duncan était le seul à ne pas avoir été pris en charge par l’unité hospitalière spécialement mis en place pour l’épidémie.
Inquiètes de la contagion possible entrainée par les quatre jours avant l’hospitalisation du patient, les autorités sanitaires mettent tout en place pour surveiller les personnes qu’il aurait pu contaminer.
Entre le 24 et 28 septembre, le patient a été en contact avec près de 48 personnes, dont des enfants.
Mercredi, un adjoint au shérif du comté de Dallas a été admis aux urgences alors qu’il présentait des symptômes du virus Ebola. Il semblerait qu’il n’ait pourtant pas eu de contact direct avec la victime.
La maison Blanche a donc annoncé le renforcement des contrôles aériens dans les aéroports de JFK, Newark, Dulles, Atlanta, et Chicago pour les passagers en provenance du Libéria, de Sierra Leone et de Guinée, c’est-à-dire 150 passagers par jours.
Le Canada a également annoncé la mise en place de contrôles aériens plus poussés, sans précision.
Dans son dernier bilan l’Organisation des Nations Unies annonce une sous-estimation généralisée des nouveaux cas au Libéria : en effet le virus aurait causé la mort de 3789 personnes (sur 8033 cas) dont la moitié dans ce pays.