Selon une étude américaine publiée dans le magazine scientifique PLOS One, des chercheurs ont réussi à prouver une corrélation entre le perte d’odorat et une mortalité précoce (en général dans les cinq ans à venir). Ces révélations étonnantes et alarmantes pourraient cependant aider à mieux détecter les risques de mortalité prématurée chez les personnes âgées.
L’odorat : un indicateur efficace sur la dégradation de l’état de santé
Selon ces chercheurs, dont les conclusions ont été reprises par le New York Times, la perte de l’odorat (appelée anosmie) pourrait être l’un des signaux d’alarmes les plus efficaces montrant une dégradation générale de l’état du corps.
Une étude menée sur plus de 3 000 sujets aux Etats Unis
C’est donc 3005 adultes âgé entre 57 et 85 ans qui ont été volontaires pour participer à l’étude scientifique. Les chercheurs leurs ont proposé le sentir différents échantillons et d’identifier les odeurs parmi : la rose, le cuir, le poisson, la menthe poivrée et l’orange.
Ils ont ensuite classé les personnes en plusieurs groupes : ceux qui avait fait plus de 4 fautes considérés comme “anosmiques”, ceux qui avait fait entre 2 et 3 fautes (les Hyposmiques) et ceux qui avaient reconnu toutes les odeurs.
Les résultats de l’étude après analyse de la mortalité des sujets 5 ans après
La première phase de test s’est donc déroulée en 2005, après 5 ans les chercheurs ont observé les taux de décès chez les personnes participant à l’étude. La mortalité des “anosmiques” était 4 fois supérieure à celles des personnes ayant identifié toutes les odeurs. Quant à la catégorie intermédiaire, les hyposmiques, il ont obtenu un taux environ 2 à 3 fois supérieur au niveau de la mortalité.
Cette étude, où les chercheur ont bien vérifié que les décès n’étaient pas dû à d’autres troubles (diabète, abus d’alcool, …), permet donc d’établir un lien entre la perte d’odorat et une mort prématurée !